Un poème écrit hier avec un sentiment d'incompréhension dans le coeur...
J'ai peur,
J'ai mal au coeur,
J'écris,
Je m'affaiblis.
Réveillée ce matin par le bruit ambiant,
Mes pensées dérangées,
Ce rêve effacé,
J'ai dû me lever sous les regards pesants.
L'impression de tourner en rond,
De ne plus pouvoir avancer.
L'impression que plus rien n'a de fond,
Que tout se dérobe sous mes pieds.
Mon rêve de papillons s'est exaucé,
Seulement à moitié.
Je l'aime plus que ce que je n'aurais pensé,
Et pas de moitié.
J'ai peur d'avoir jeté trop d'espérance,
Pour au final n'en tiré de conséquence.
J'ai peur de mettre cellée,
Et d'avoir perdu la clé.
Je suis tellement prête à lui laisser du temps,
Qu'il répare ses blessures,
Et me dise qu'il m'aime toujours autant,
Sinon plus, ce qui n'est pas sûr.
Je voudrais tellement qu'il me parle,
Que je puisse l'aider à présent,
Dans ses sentiments ,
Et ses souffrances inclassables.
Je suis enlaidie par mon coeur serré,
Sans maquillage,
Je suis opressée,
Et je vis en décalage.
Je sais,
Je sais que j'ai besoin de son amour,
Je ne sais pas,
Je ne sais pas si tout ça n'est qu'un mauvais tour.
Je voudrais marcher jusqu'à lui,
Sentir mon coeur battre plus fort à chaque pas,
Car je le saurais quelque part là-bas,
Peut importe le vent ou la pluie.
J'ai peur qu'il me laisse croire,
Et d'avoir bu trop de cette potion,
Celle qu'on appelle illusion.
Celle que je ne veux pas voir.
Simplement,
Je suis une amoureuse,
Qui cherche les câlins de son amant,
Avant que son coeur ne se creuse...
Suis-je malade de l'aimer autant?